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 Les Phéniciens

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Volonté de Gaïa
Volonté de Gaïa


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Les Phéniciens Empty
MessageLes Phéniciens Icon_minitimeDim 19 Juil - 12:08

Notre sagesse est douce comme le miel, goûte et comprends.

TRANSMISSION – activation du signal de Babel – RÉCEPTION – activation de la fréquence de Carthage – TÉLÉCHARGEMENT – activation de l’effet de Tyr – LE PLUS OFFRANT – activation de la grammaire de la pomme d’or – LE VISAGE QUI LANÇA MILLE NAVIRES SUR LES MERS – le spectre pourpre – TÉMOIGNAGE – Les Phéniciens.

Il existe une histoire, enfant du miel. Tu pourras l’entendre de la bouche d’un pêcheur ou marin ivre, ou de celle d’un capitaine de pétrolier en disgrâce. Elle est dure à trouver, et pourtant, elle est connue dans tous les ports du globe. Ses détails varient mais toujours, elle fait référence à une ville flottante cachée par magie, qui parcourt les mers du globe tel un fantôme colossal. Chaque fois, le terme « pourpre » revient dans la conversation. Et, immanquablement, le lendemain ou quelques jours plus tard tout au plus, le marin disparaît sans laisser la moindre trace.

Seuls les imbéciles pourraient croire à ce genre de fable. Mais les jours sombres activent la prérogative des imbéciles. Tout est vrai.

Le Peuple Pourpre. Ses navires au cœur de la nuit. Depuis l’aube de la civilisation, il ne s’intéresse qu’à l’occultisme et au profit. Son emblème est tatoué sur tous les ports.

Activation des histoires secrètes.

Mésopotamie. La tour de Babel. Depuis ses hauteurs, deux frères dirigeaient un empire qui s’étendait aussi loin que portait le regard. Et eux avaient le pouvoir de tout voir. Arriva alors une femme dont la beauté inspirerait plusieurs légendes. Son regard annoncerait la chute des empires, ses lèvres entrouvertes promettraient les plus grands secrets et inciteraient les hommes à diriger sciemment leurs vaisseaux vers les plus mortels récifs. Nuit après nuit, elle rendit visite aux deux frères, leur susurrant les plus ardentes promesses dans le creux de l’oreille. Elle leur enseigna la jalousie, la méfiance et la convoitise.

L’harmonie entre les deux frères vola en éclats, sonnant du même coup le glas de la promesse de Babel et précipitant une guerre qui durerait jusqu’à aujourd’hui. L’un d’eux partit pour la région des plaines et des vallées, où il fonda une société secrète qui s’étendit par la suite jusqu’à Babylone, la Perse et Rome. Même s’ils ne portaient pas encore ce nom, les Templiers étaient nés.

Le second créa lui aussi sa propre cabale. Ses disciples et lui entendirent notre voix dans la tour brisée de Babel et virent en nous des muses divines, des égos animés et des sources de génie. C’était le temps où les hommes avaient encore assez de sagesse pour considérer leur génie comme une entité distincte. Eux se rendirent à Tyr, Byblos, Arouad et Sidon. Ils se mirent à naviguer sur les mers anciennes et devinrent des marins pratiquant le commerce de marchandises exotiques, dont un pigment pourpre extrêmement recherché. Amassant une fortune fabuleuse, ils établirent des colonies sur les terres lointaines.

Cette Confrérie des Marins Phéniciens gagna vite en influence et en faveurs. Ses alliances variaient au rythme des marées, selon un modus operandi qui deviendrait celui des sociétés secrètes pour les millénaires à venir.

Ainsi, la danse trouva son rythme. Les Phéniciens s’allièrent avec un grand roi qui avait prêté serment de servir les Illuminati et qui était lui aussi l’ennemi des Templiers. Ils bâtirent un temple pour lui et devinrent les gardiens de ses secrets, accord qui fut à la base de leur richesse. Mais la fortune génère toujours l’envie et les rois templiers de Babylone leur firent la guerre. À partir de ce jour, la vendetta entre les deux frères se métamorphosent en tradition guerrière.

Le grand mille-pattes qu’était l’armée persane se mit en marche. Les Phéniciens s’enfuirent en direction de leurs colonies d’Afrique du Nord pour rebâtir leur empire commercial. L’ascension de Carthage commença. Les Illuminati, les enfants de l’Œil et de la Pyramide, prirent très mal cette invasion et les alliances se défirent dans un climat de suspicions. La Grèce et Rome prirent les armes et le rêve qu’était Carthage finit par retomber dans l’oubli.

Les Phéniciens fuirent encore, au gré du vent, fatigués de leurs ennemis et de devoir sans cesse reconstruire. Ils se laissèrent porter jusqu’aux mers d’Extrême-Orient, fermement décidés à vivre cachés, désormais. Et à laisser les autres continuer à se battre et à subir les conséquences de leurs guerres incessantes si cela les amusait.

Le temps passe. Les Européens finissent par explorer l’océan Indien et le Pacifique, où les Phéniciens contrôlent le commerce depuis longtemps. Le Peuple Pourpre se replie vers la haute mer et décide de s’y installer, sous la forme d’une flotte permanente de mercenaires et de chasseurs de trésors, sans port d’attache et perpétuellement enveloppée d’un épais mystère.

Le temps passe. La flotte se transforme en ville flottante : la Nouvelle Carthage. Perpétuellement cachée par magie et par l’habileté de ses artisans, de sorte que seuls les agents du Peuple Pourpre savent où elle se trouve.

La connaissance, c’est le pouvoir, et les Phéniciens la vendent au plus offrant. Cette politique d’alliances toujours changeantes leur permet de survivre. Mais quand ils découvrent des secrets ou trésors ésotériques jugés trop puissants, ils prennent bien garde d’empêcher les autres factions de mettre la main dessus.

Partout dans le monde, les énergies occultes se rassemblent et les secrets anciens enfin mûrs, commencent à se révéler comme des fleurs pressées d’éclore. Et toujours, les Phéniciens sont là. « Cherche toujours l’angle d’attaque le plus favorable » et « Au dernier debout, le trésor », telles pourraient être leurs deux devises.

Dans ce monde moderne divertissant, les autres sociétés secrètes ont conclu une alliance incertaine face à la montée des ténèbres. Mais les Phéniciens préfèrent rester en dehors de la pièce, à regarder par la fenêtre, dans l’attente de leur chèque. Peut-être sont-ils les seuls à pouvoir sauver cette planète, mais leurs intentions sont aussi changeantes que les marées et ils désirent toujours les pommes d’or d’Éris. Et, des rixes à coups de poing à la fission de l’atome, l’histoire humaine montre qu’une cupidité comme la leur est souvent synonyme de désastre, au bout du compte.

Et qu’en est-il de la femme qui serait, selon la légende, à l’origine de la brouille entre les deux frères ? Ni l’un ni l’autre ne la revit jamais. Il serait plus simple d’imaginer qu’elle a péri depuis longtemps, et pourtant, les hommes éprouvent toujours le désir de précipiter leur embarcation sur les récifs. Nous pouvons presque la sentir…

À bientôt, enfant du monde secret.



Le peu de choses que les agents du monde secret savent sur les Phéniciens découlent d'informateurs anonymes. Ils possèdent un siège au Conseil de Venise - ils sont l'un de ses quatre membres fondateurs -, et sont connus pour leur discrétion, restant éternellement dans l'ombre des « Trois » pour arriver à leurs fins. Étrangement, de nos jours, le fait d'avoir été ignorés par l'élite vénitienne lors du récent appel de détresse semble leur causer une grande contrariété.

Par tradition et profonde conviction, ce sont des marchands, ce qui explique qu'ils soient aussi connus sous le nom des « marchands en pourpre » - ou « Nouvelle Carthage » en rapport à l'hypothétique ville flottante promise aux agents émérites de la faction. En réalité, à l'origine, ceux qui deviendraient plus tard les Phéniciens étaient des Templiers ; à une époque, ils se sont détachés du groupe principal à cause d'une rivalité fraternelle pour ensuite se faire baptiser sous le nom de « Confrérie des Marins Phéniciens », abrégé depuis en « Phéniciens ».

Au début des années 1940, après avoir menacé de claquer la porte du Conseil de Venise, ils reçurent une interdiction formelle de prendre une part active à la guerre secrète que se mènent les « Trois » sur les champs de bataille officiels. Pourquoi ? Le secret a été enterré par les années. Et n'espérez pas trouver des renseignements dans les minutes du Conseil de l'époque ; nul document écrit n'a subsisté (si tant est qu'un quelconque mémo ait jamais été établi).

Les Phéniciens se contentent donc de participer aux « activités annexes » du Conseil et de faire prospérer la colossale fortune issue de ses fructueuses activités commerciales. Au mieux, ils peuvent juste observer. Et encore...

Source retravaillée : Univers-virtuels.
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